Concours de Nouvelles Industryelles

Bonjour,

Nous avions lancé un concours de Nouvelles dans la dernière édition.

Nous estimons que succès n'est pas vraiment au rendez-vous. Nous n'en avons reçu que 5.

En conséquence, nous avons décidé de verser la somme de 1000ej à chacune des sociétés qui ont joué le jeu.

Nous avons désigné tout de même un vainqueur. Il s'agit de Gérard Saint Martin qui recevra une chèque supplémentaire de 1000ej pour parcourir les rues avec son violon.

Nous continuons malgré notre "concours" et invitons tout ceux qui le souhaite à nous envoyer leurs nouvelles. Si elles sont publiés dans nos lignes, ils recevront au minimun un chèque de 500ej.

Alors à vos plumes, ...enfin juste après avoir lu les 5 nouvelles que nous avons reçues.
Et félicitations à la Gérard Saint Martin et à la Smg Participations.

Yohann Corre
Directeur de Publication

Global Product S.A.

Mr SHMIDT, journaliste pour la presse économique, s’avance dans le bureau du patron de la Global Product. Yohann BOURGEON, le Président Directeur Général de la firme l’attend, patiemment, en discutant avec le Directeur Régional Amérique du Sud de la société.
« Mr Bonjour, je vous prie asseyez vous confortablement, je suis à vous de suite. » déclare Mr BOURGEON au journaliste.
Le temps de terminer sa discussion et Yohann se dirige vers le fauteuil donnant face à Mr SHMIDT.
« Je suis à vous Monsieur. »
Le journaliste commence son interview

Mr SHMIDT : Mr BOURGEON, vous êtes donc le « grand patron », si je puis dire, de la firme. Vous avez créé Global Product il y a quelques mois, et à priori, l’entreprise se porte bien !

Mr BOURGEON : En effet, j’ai créé la Global Product en février 2006, et nous n’avons eu aucune faillite. Il est cependant vrai que le lancement dans ce monde industry-el est relativement difficile. Nous avons des hauts et des bas, comme beaucoup de sociétés, je pense. J’ai la chance d’avoir une équipe de cadres dirigeants très dynamiques, et créatifs.

M. S : Justement, vous parlez de créativité. J’ai ouïe dire que vous tentiez de percer dans des travaux innovateurs … pouvez vous m’en dire plus sur ce sujet ?

M. B : Nous cherchons en permanence à « percer » dans des activités innovantes, nous recherchons ce que nos clients désirent. Je pense qu’il s’agit là d’une réaction normale d’industry-el désirant réussir… Nous possédons divers projets d’avenir, des projets en collaboration avec des partenaires, nous comptons également nous tourner vers l’international.

M.S : L’international est un plan intéressant pour les sociétés ambitieuses. Comptez vous développer une activité dans un autre pays ?

M.B : Nous sommes une jeune société, nous cherchons à nous stabiliser dans nos activités. Nous pourrons ensuite entreprendre à élargir quelques activités dans le monde.

M S : Vous dites chercher à vous stabiliser dans vos activités … comment comptez vous faire ?

M B : Nous allons déjà préférer les activités liées à notre niveau (3), puis choisir une des activités les plus profitables. Nous allons ensuite installer plusieurs activités dans une zone du monde définie. Ensuite, nous avons des contacts dans certaines zones du monde, et nous négocierons dans le but d’acquérir des activités dans ces zones.

M S : Qu’en ait il de vos politiques commerciales (prix, …) ? Souhaiteriez vous changer ? vous spécialiser ?

M B : Il s’agit là d’une question d’actualité chez nous (rires). Nous allons réunir d’ici peu l’ensemble de nos cadres en réunion extraordinaire dans le but de réviser notre politique de prix. En effet, nous désirons rester producteur de biens de bonne qualité, mais à des prix compétitifs. Nous étudierons également la possibilité d’établir une campagne de publicité. Pour la spécialisation, nous ne sommes pas réellement pour la production spécialisée d’un type de produit, comme l’indique notre enseigne « GLOBAL PRODUCT », mais pour la production globale, c'est-à-dire la production de divers articles industriels.

M S : Bon je vois… je vous remercie, Mr BOURGEON, pour avoir répondu à mes questions. J’espère que vous réussirez dans votre voie.

M B : je l’espère également…

Mr BOURGEON accompagna Mr SHMIDT vers la sortie.

Road to Atlanta

Comme tous les mercredis, je quitte Chicago, où siège la Green, pour me rendre à Atlanta, une fois là-bas, je fait le point avec les cadres, puis avec le délégué syndical, ensuite je fais un petit tour aux l’ateliers, et enfin je passe l’après-midi avec mes clients et fournisseurs dans la salle de réunion.

Mercredi dernier je devais seulement avoir une réunion avec mes principaux partenaires d’Atlanta au sujet de la crise aux US. Je me devais d’être là-bas à 14h, en temps et en heure, mes confrères ont du boulot et moi aussi.

Depuis la restructuration de la Green j’ai pris l’habitude d’aller à Atlanta en train, le transport aérien m’avait un peu dégoûté à l’époque où je voyageait entre l’Australie, l’Afrique et les States. Je pouvais ainsi faire le point sur ma vie de PDG tout en temps regardant le paysage plat de la Corn Belt et en scrutant la moindre apparition de nouvelles sociétés à Nashville.Le trajet dure 5h environ, entre Chicago et Atlanta. Je devais être en gare d’arrivé à 13h. Mais le sort en décida autrement et je ne suis arrivé dans mes bureaux qu’à 16h.
Pour cause, premièrement, l’évademment d’un troupeau de 200 bœufs en plein Indiana à 50km au nord de Louisville qui à pris l’idée de s’installer au milieu des voies de chemins de fers.
Deuxièment, le déraillement d’un train à hauteur de Nashville, le gouvernement fédéral du Tennessee devrait revoir son budget « entretien voirie », on n’a pas idée de voir ça dans un pays où l’argent coule à flot comme les Etats-Unis.

Conclusion, des partenaires et fournisseur en furie, car eux ils avaient pris la peine de venir soit en voiture, soit en avion avec 1h d’avance et donc une réunion de crise qui n’a même pas put être tenue correctement à cause de l’humeur ambiante et du peu de temps qu’il nous restait. Conséquences aucune mesure a été prise et l’assemblée a décidé de voir les mesures que vont proposés le nouveau Conseil. A 19h tout le monde s’en est retourné chez soit. Personnellement, j’ai commandé un hélicoptère pour être à Chicago le plus tôt possible afin de siroter mon whisky au bord de ma piscine en acier inoxydable de TBQ au John Handrock Center.



Bastien Chagnard

Berlin, Allemagne
Siège de Lolopx87 Inc.


« Signe ici »

Lolo Decolasse désigna à Crave la case qu’il devait signer pour valider l’ordre de virement.

Ca marchait comme ça la justice dans le monde des affaires : un bon pot-de-vin offert aux juges et on mettait toutes les chances de son côté pour gagner le procès.

Crave connaissait parfaitement les règles du jeu : il avait lui-même été juge dans le passé et n’avait pas manqué de profiter du système.

Il était toutefois un peu soucieux.

La crise estivale se prolongeait et Red Panda ne vendait presque plus de moteurs.

Les finances de la société en étaient très affectées, et Crave avait dû licencier plusieurs employés, notamment sa secrétaire islandaise, Silva Malhuldirdottir.

Un petit espoir pour Crave toutefois.

Son amie Mag, PDG de M & S Industries, l’avait prévenu que la multinationale Papillon venait de se lancer dans la construction automobile à Denver, Etats-Unis, et pourrait avoir besoin de moteurs.

Un tuyau qui valait de l’or.

Le marché nord-américain des machines thermiques était en effet saturé par une concurrence accrue, et il pouvait donc être intéressant pour Crave de participer à celui des véhicules automobiles.

De quoi mettre un peu de beurre dans les épinards…

Crave avait donc livré à Papillon quelques échantillons-tests de ses moteurs, et sollicité auprès d’Alain Papillon, gérant du groupe, un rendez-vous d’affaires.

Aussi, Crave prit congé de Lolo et regagna son jet privé.


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Denver, Etats-Unis
Usine de construction automobile Papillon Bleu


Crave était arrivé au rendez-vous avec une bonne heure de retard.

Il se dit qu’il n’aurait pas dû tant bavarder avec Lolo : ce n’était jamais bon d’être en retard, surtout quand on avait l’espoir de signer un contrat juteux.

Alain montra son agacement : il gérait des dizaines d’activités aux quatre coins du monde et n’avait pas que ça à faire.

Quand Crave lui demanda ce qu’il avait pensé des moteurs, la réponse fut on ne peut plus claire :

« Désolé Crave, mais tes moteurs sont vraiment trop pourris, et en plus ils sont hors de prix… »

Le verdict était sans appel.

Il ne restait plus qu’à rentrer à Lhasa et aviser avec Yongden.


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Lhasa, Tibet
Siège de R P For Red Panda


De retour au monastère, Crave appela Yongden : « Alors quoi de neuf ? »

« Toujours pas de ventes, PHC, le cahier de commandes est désespérément vide. Par contre, j’ai eu le temps de m’occuper du potager, tu devrais venir voir ça. »

Crave fut effectivement impressionné par ce qu’il vit : des radis, des potirons, des aubergines, et surtout tout plein de magnifiques navets qui arrivaient à maturité.

« Pendant quelques temps, ce sera potage de navets tous les soirs, ça nous fera faire des économies », déclara Yongden.

Crave fit un peu la tête.

L’idée de se passer de bons repas copieux à base de viande de yack ne le réjouissait pas.

Toutefois, le soir venu, il se mit à table et dégusta le potage aux navets de Yongden, qu’il trouva fort délicieux.

Surtout, il se sentit léger.

Aussi léger que son cahier de commandes.

titre : la conquête de l'électronique

entête : La société lolopx87 inc. crée a la naissance de notre ère industrielle a eu une multitude d'activité, nous avons décidé de vous conter le passage de la société dans les activités d'électronique.

C'était un mardi, le mardi 12 décembre. Le ciel était gris et les pelouses du siège de la société enneigée. Le PDG, installé au chaud de son bureau du dernier étage était en réunion avec ses directeurs techniques, commercial et financier.
L'idée de se lancée dans l'électronique n'était pas nouvelle mais le PDG avait décidé de se lancer : crée une usine de microprocesseur couplée d'une usine de machines électroniques.

Les Grands Hommes de la société après de multiples études de marché, plans de financement ou autre projet de campagne marketing décidèrent d'installer leut pôle électronique dans la même ville que le siège social afin de facilité la mise en route!
Le directeur du parc immobilier de la société décrochea immédiatement le téléphone pour appeler la société de location immobilière : la société Hiar Bithre alors que le directeur financier en collaboration avec le directeur commercial contactait en vitesse les derniers clients et leur refourguer les dernières outils industriels en stock pour dégager le maximum de fonds possible pour la futur installation.

Il était 23h30 et le siège de la société étincelait de mille feu, l'ambiance était studieuse et tout le monde y compris le PDG étaient tendues. Le PDG pris la décision de renvoyer tout le monde au foyer pour prendre un peu de repos : "la journée de demain s'annonce extrêment longue et difficile" déclara il.

Le 13 décembre a l'aube, l'équipe dirigeante alla visiter les nouveaux locaux de la société en présence de notre futur fournisseur en électricité, Mr Corre nous avait envoyé un proche collaborateur.
Celui-ci, très efficace nous assura que toutes les conexions ainsi que l'installation des nouveaux transformateurs serait faits dans la journée.
Pendant ce temps, les secrétaires de la société avaient déja lancé de nombrexu Appels d'offres pour recevoir les fournitures nécessaires a la production.
Vers 12h, lors de la réunion autour d'un plateau repas bien garnit, les principaux intéressés sélèctionnairent les partenaires pour la fourniture des outils de production puis des matières premières! Le PDG avait cependant des soupçons quand a d'éventuels pots de vin versé au directeur commercial par certains fournisseurs.

Le directeur reçue le coup de fil de la ligne directe de Monsieur Corre l'informant que les batiments étaient raccordés au réseau électrique.
La journée étaient déja bien entamées, puisqu'il était déja 22h!
Le directeur des ressources humaines passa une annonce a l'AIPE 'Agence industrielle pour l'emploi) pour embauché 10 ouvriers spécialisés.

Le lendemain, sur les deux sites de productions étaient arrivés outils, matières premières et main d'oeuvre. Il ne manquait rien! l'inauguration pouvait avoir lieu.

En présence de Mr Corre et son épouse, ainsi que les Membres du conseil présents, Mr Décolasse, le PDG de la société découpea avec soin le ruban rouge tendu entre les deux statues de marbres représentant des microprocesseurs, ornant le portail de la zone industrielle alors crée.
La suite fut tout aussi bien: champagne, petites fours et invités de marque furent tous ravis!

Quelques jours plus tard, le scandale fut enfin révélé : le directeur commercial avait bien touché les pots de vin d'un fournisseur dont nous tairons le nom, il fut immédiatement remercié et l'affaire fut étouffée, c'est le PDG en personne qui prit en main la partie commerciale de l'entreprise.
Nous étions alors le 16 décembre, l'équipe dirigeante était réunie dans le bureau du PDG lorsque tout a coup, le téléphone sonna : le PDG ne laisser rien paraître sur son visage, tout le monde craignait qu'il soit déja arrivé un accident ou un problème sur la chaîne de production!

Me Décolasse raccrocha le téléphone pusi se retira, tout le monde était tendu et certains avaient déja commencé a se ronger les ongles.
C'est alors que le patron entrea dans le bureau avec tout le personne et déclrara : "champagne pour tout le monde, la première commande vient d'être enregistré, nous avons réussie notre entrée dans le secteur technoligique"

Le moral était au beau fixe et les ventes étaient bonne, et tout le monde pensait que tout allait bien dans la société.

La suite fut moins joyeuse : la société après quelques mois d'activité ferma son usine technologique mais reste néanmoins aujourdhui encore, le plus ancien constructeur de microprocesseurs en Europe bien que l'usine ne soit plus aussi rentable qu'a lépoque.

Fin

;à)
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L’histoire Extraordinaire de Gérard Saint Martin


Un soir d’été, Gérard Saint Martin, jeune homme sans le sou se faisant appelé SMG, cheminait sur un sentier. Fatigué par sa longue marche sous la canicule, il s’assit sur une pierre au bord d’un fossé. Son regard fut soudain attiré par un objet, à quelques pas de lui. Il s’approchât et découvrit un violon à demi recouvert de terre et son archet. SMG ramassa l’instrument qui était en assez bon état. Il le nettoya, il le lustra si bien que bientôt il brillait.

Le violon était comme neuf, mais il lui manquait des cordes. Alors SMG en fabriqua. Le jeune homme admira son ouvrage et, l’archet à la main, il frotta timidement les cordes. Un son très doux et mélodieux parvint à ses oreilles. Il fut très surpris, lui qui n’avait jamais appris la musique ! N’étant pas encore revenu de sa surprise, il entendit une voix étrange qui disait :
- « Continue à jouer, SMG. »
Il regarda partout autour de lui, mais il ne vit personne. La voix, venant du violon, reprit :
- « SMG, n’aie pas peur. C’est le génie du violon qui te parle. Je peux te rendre beaucoup de services. »
Le jeune homme, regardant fixement l’instrument, demanda :
- « Où es-tu ? Je ne te vois pas ! »
- « Ne me cherche pas car tu ne peux me voir. Je suis invisible. Maintenant, écoute-moi. Tu as le droit de faire trois vœux que je réaliserai. Dès qu’ils auront tous été exaucés, ce violon redeviendra un violon comme tous les autres. »
- « Quand pourrai-je commencer ? », questionna SMG.
- « Tu ne peux faire ces vœux que la nuit. Je te quitte pour aller me reposer car c’est la première fois depuis des centaines d’années que je parle aussi longtemps à quelqu’un. Alors adieu et bonne chance ! »

Comme la nuit était tombée, le nouveau violoniste décida de faire son premier vœu :
- « Je voudrais être un jeune entrepreneur à la tête d’une société d’un capital social de 60.000 Ej. »
Et il s’endormit… A son réveil, SMG s’aperçut qu’il était habillé d’un magnifique costume bleu avec dans une des poches un agenda de PDG niveau 1. Et, à côté de lui, un grand bâtiment portait fièrement une enseigne sur laquelle on pouvait lire : « Smg Sas ».

Le lendemain, le jeune homme arriva dans une très belle ville où sévissaient plusieurs gros niveaux 3. Il alla trouver l’un d’entre eux pour qu’il l’aide à passer au niveau supérieur (niveau 2) mais celui-ci refusa d’aider un petit entrepreneur. Alors, la nuit venue, SMG fit le vœu de passer directement au niveau 4. Encore une fois son souhait se réalisa…
Au petit matin, les niveaux 3, s’apercevant du passage de Smg au niveau 4, entrèrent en concurrence farouche contre SMG. Pendant ce temps, un Membre du Conseil dit au jeune entrepreneur :
- « Si tu veux résister et survivre, obtiens ma confiance et prends temporairement la gérance d’une de mes sociétés. »
La nuit venue, il fit alors son troisième et dernier vœu.

Le lendemain matin, il se retrouva à la tête de la société Smg Services Pro, société de services spécialisée dans la prise de gérance intérimaire, et obtint la gérance temporaire d’une filiale d’un grand groupe industryel.
Bientôt les gros niveaux, voyant qu’il gérait ses sociétés avec brio sans commettre les grossières erreurs de ses débuts, reconnurent SMG comme l’un des leurs, et lui proposèrent des postes dans leurs grands groupes industryels, en lui promettant salaire et promotions !

Quelques mois passèrent, et SMG, admirant la campagne du haut de son building industryel, commençait à regretter sa vie et sa liberté d’autrefois. Alors un beau soir, à la tombée de la nuit, après avoir liquidé la Smg Sas, il créa une nouvelle société avec diverses prises de participations (Smg Participations), il prit une vieille cape et son violon et partit sur les chemins.
Là, il racontait à qui voulait l’entendre sa merveilleuse histoire et il tirait de son violon des sons harmonieux qui enchantaient ses auditeurs, dans l’attente de percevoir ses dividendes…



Cette histoire est une fiction. Toute ressemblance avec des faits réels ou des personnes ayant existé, serait purement fortuite.