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 Pour une justice… juste ou la boîte de Pandore ?

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MessageSujet: Pour une justice… juste ou la boîte de Pandore ?   Pour une justice… juste ou la boîte de Pandore ? EmptyMar 29 Aoû - 0:08

Pour une justice… juste ou la boîte de Pandore ?

Tout élément de nature à améliorer la vraisemblance du monde industryel est à encourager. Et si on peut se féliciter de l’instauration de la Justice dans Industry, il ne faudrait pas s’extasier béatement et minimiser les risques de cette création.
Personne ne peut être contre la Justice, sauf si elle se trompe. Dans ce cas-là, on entendra tous les PDG victimes, ou supposés tels, crier à l’erreur judiciaire ou à la poursuite abusive. Si on ne fait que raisonner, on peut admettre que la Justice repose sur la volonté de construire une autorité impartiale et légitime pour juger objectivement une situation et régler les litiges entre deux entités, personnes ou sociétés. Qui va oser être contre cela ? Personne. Mais des problèmes pratiques se posent…

Pour fonctionner, elle aura besoin de traces (MI, contrats).
Comment fera-t-elle pour les obtenir sachant que ces éléments disparaissent rapidement ? Que cela soit pour la correspondance privée ou commerciale, aura-t-elle les moyens de vérifier que telle ou telle pièce transmise sera « non trafiquée » et intègre ? Sans aller chercher très loin, admettons qu’un PDG se dise diffamé par un autre sur un MI ou encore qu’un PDG se retrouve avec de la marchandise inférieure à celle qu’il prétendra avoir demandé à son fournisseur. Devant l’impossibilité de pouvoir obtenir des pièces exemptes de tout soupçon, ne risque-t-elle pas, dans les « affaires privées » de se limiter à l’opposition de la parole d’un PDG contre celle d’un autre, faute d’élément fiable ? Pire, ne risque-t-on pas de voir triompher la raison du plus fort dans ce type d’affaires ? Si ceci devait se produire, ce serait dévastateur. Pour sortir de ce piège, elle devra absolument et impérativement définir son domaine de compétences.

A propos de la morale et de l’impartialité nécessaires à son plein exercice.
Là aussi, les risques existent de pressions diverses et variées du fait des multiples casquettes que les PDG assument. Ne risque-t-on pas de voir apparaître des conflits d’intérêts de nature à fausser les décisions des auxiliaires de Justice ? Imaginons, par exemple, qu’un PDG soit mis en cause et soit objectivement en faute, le Juge osera-t-il le condamner si le fautif le menace de lui retirer tous les contrats commerciaux conclus entre eux ? On peut supposer, dans la majeure partie des cas, que cela se passera. Mais comment fera-t-on si un jour ce ne l’est pas ? Rendre la Justice suppose une intégrité absolue et une droiture sans faille. Si jamais un avocat défendait un accusé qui lui avouait sa culpabilité après avoir été saisi, que devrait-il faire ?

Des pistes possibles.
En l’état actuel, et pour pouvoir marcher sans aucune suspicion, la Justice industryelle ne devrait se limiter d’emblée qu’à se prononcer sur des délits clairement établis pour disposer de pièces dont l’origine ne pourrait pas être remise en cause. Ainsi, ce que l’on appelle la Justice pourrait former une sorte de Haute Cour d’Appel, de deuxième Instance, qui devrait dire ce qui est juste, après que l’Arbitre ou un Membre du Conseil aura dit le droit. Elle devrait aussi être constituée d’acteurs disposant d’une indépendance assez grande pour pouvoir se détacher du plus grand nombre d’influences. On doit espérer que chacun saura se poser des limites quant à sa pratique ou à son éthique personnelle, car ce qui peut être mauvais, ce n’est pas la chose mais ce que les gens en feront.

Montaigne, juriste et écrivain, écrivait « Sapiens n’entre point en âme malivole, science sans conscience n’est que ruine de l’âme », ce qui, pour simplifier signifie que le savoir, mal utilisé, peut être dangereux. Sachons utiliser au mieux ce nouvel objet, avec confiance et rigueur, pour ne pas le dénaturer.


Par Jean-Christophe Garitey
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