Faites-vous confiance au Tribunal d’Industry ?
- oui ---> 29 %
- non ---> 14 %
- sans opinion ou ne se prononce pas ---> 57 %
(Enquête réalisée par l'institut de sondage tibétain Red Panda auprès d'un échantillon représentatif de 30 PDG)
Traditionnellement, les Membres du Conseil disposaient de tous les pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire).
La création d’un Tribunal chargé de trancher les litiges constitue donc une véritable révolution puisque l’omnipotent Conseil se décharge de l’une de ses responsabilités, en l’occurrence le pouvoir de juger.
Comment les PDG voient-ils cette nouvelle institution ?
On a pu le voir dans les forums, les réactions sont très partagées.
Certains mettent en avant la séparation des pouvoirs et le progrès démocratique que cela constitue.
D’autres soulignent que le Tribunal n’a aucune légitimité.
Il me paraissait intéressant d’en savoir plus et de recueillir l’opinion des PDG à travers un sondage.
Et mon enquête semble révélé que les PDG semblent plutôt dans une position d’attente ou d’observation.
57 % d’entre eux ont en effet décidé de ne répondre ni oui, ni non, considérant sans doute qu’il valait mieux voir le Tribunal à l’œuvre avant d’émettre un jugement à son sujet.
On peut interpréter cela comme une certaine méfiance vis-à-vis d’une institution dont le rôle et le fonctionnement même prêtent à de nombreuses discussions : les juges sont-ils compétents pour juger les seuls litiges entre PDG ou peuvent-ils recevoir des plaintes contre les Membres du Conseil ou L’Arbitre ? doivent-ils recevoir les seuls litiges commerciaux ou également les litiges civils et pénaux ?
Enfin, le relationnel étant primordial dans le monde des affaires, n’y a-t-il pas un risque que les juges se prononcent en fonction des relations qu’ils entretiennent avec les parties au procès plutôt qu’en fonction des textes de droit ?
Ce n’est sans doute qu’à l’usage que l’on pourra voir si le Tribunal est une institution digne de confiance.
On notera enfin que les PDG qui déclare faire confiance au Tribunal sont environ deux fois plus nombreux que les PDG qui affirment ne pas lui faire confiance (29 % contre 14 %).
Un élément encourageant pour le Tribunal !
